Dans le cadre de son congrès annuel tenu à Dieppe, Communautés et loisir Nouveau-Brunswick (CLNB) a rendu hommage à Hermel J. Couturier (1942-2013), professeur en loisir pendant plus de 25 ans à l’Université de Moncton, en annonçant la création d’un prix qui portera son nom.
Ce prix est remis annuellement à un intervenant ou une intervenante en loisir, en sport et en tourisme, membre de CLNB, qui s’est distingué grâce à son engagement auprès de sa communauté.
M. Couturier a grandement contribué au développement du loisir, du sport et du tourisme tout au long de sa carrière de fonctionnaire et d’universitaire.
Professeur en loisir depuis 1979, M. Couturier possédait un Baccalauréat en éducation physique de l’Université du Nouveau-Brunswick, un Baccalauréat ès arts du campus Saint-Louis-Maillet d’Edmundston, une Maîtrise ès sciences de la « Florida State University » et un Ph.D. du « Texas A&M University ». Il avait à son actif plus d’une trentaine de publications et rapports de recherche portant sur le tourisme, le bénévolat, le sport, le loisir et la formation professionnelle.
Hermel Couturier est né le 16 mai 1942 dans la paroisse de Saint-Jacques, dans le comté de Madawaska. Sa formation scolaire débute par un diplôme d’études secondaires de l’École supérieure Cormier à Edmundston. Il poursuit ses études à l’École normale de Fredericton, où il obtient le brevet d’enseignement. Il entreprend par la suite ses études universitaires à l’Université du Nouveau-Brunswick, où il termine le baccalauréat en éducation physique en 1965. De 1965 à 1968, Hermel Couturier enseigne l’éducation physique à l’École supérieure Cormier à Edmundston. En 1968, il obtient le baccalauréat ès arts et son brevet d’enseignement V de l’Université de Moncton et du Collège Saint-Louis. De 1968 à 1972, M. Couturier est directeur adjoint des sports au ministère de la Jeunesse du Nouveau-Brunswick. C’est durant cette période qu’il entame des études de maîtrise en Recreation Administration à l’université Florida State; il recevra son diplôme en 1972. De 1972 à 1979, il occupe le poste de coordonnateur des sports et loisirs au ministère de la Jeunesse, des Loisirs et des Ressources culturelles du Nouveau-Brunswick. Il termine ses études doctorales en 1988 avec l’obtention d’un doctorat en Recreation Resource Management de l’université Texas A&M.
Athlète hors pair, son implication dans le monde du loisir et du sport ne date pas d’hier. Déjà en 1965, Hermel est sauveteur et instructeur de natation à la ville d’Edmundston. En 1969, il est gérant et entraîneur de l’équipe de ski nautique du Nouveau-Brunswick aux premiers Jeux d’été du Canada. De 1972 à 1976, il siège à de nombreux comités visant le développement du sport et du loisir dans la province et au Canada. Il a notamment été membre de la Commission d’enquête du ministère de l’Éducation sur l’utilisation communautaire des installations scolaires; membre du comité interministériel chargé de préparer un programme de certification pour le personnel d’aréna et de piscine au Nouveau-Brunswick; membre de la délégation du Nouveau-Brunswick aux première et deuxième conférences nationales des ministères provinciaux responsables des loisirs; président du comité de direction pour le plan des loisirs du comté de Gloucester; chef de mission du Nouveau-Brunswick et membre de la mission canadienne pour le volet sportif du premier festival international de la jeunesse des pays francophones à Québec.
Ce qui deviendra sa passion, l’enseignement universitaire, débute en 1975 avec l’enseignement d’un cours à l’Université du Nouveau-Brunswick. Sa carrière à l’Université de Moncton commence au centre universitaire d’Edmundston, où il donne le cours de science politique du loisir en 1977. Il entre au campus de Moncton en 1979 et y fera carrière pendant 26 ans. Il sera un professeur pionnier dans le développement du programme de loisir. Il occupera aussi des postes administratifs, notamment ceux de responsable académique de 1984 à 1992 et de directeur de l’École de kinésiologie et de récréologie de 1995 à 2000 et de 2001 à 2002.
Hermel Couturier a aussi joué un rôle de premier plan dans la planification des loisirs pour plusieurs municipalités du Nouveau-Brunswick, réalisant des études de développement des loisirs à Rogersville, Pointe-Verte, Tracadie, Shippagan, Cap-Pelé, Verret, Bertrand, Saint-Basile, Bathurst et Memramcook, ainsi qu’à Clare en Nouvelle-Écosse. Il a également réalisé plusieurs projets d’aménagement, soit à Chipman, Charlo et Shippagan, au Nouveau-Brunswick, et au parc national Gros-Morne, à Cap St-George et à Port-au-Port, à Terre-Neuve-et-Labrador. Il a aussi collaboré au plan stratégique pour le développement du produit touristique acadien dans les provinces atlantiques.
M. Couturier a aussi été auteur de nombreux plans d’aménagement, études de faisabilité, rapports de recherche et autres publications dans les domaines du loisir, du sport, du tourisme, du bénévolat et de la formation professionnelle.
Son intérêt et son implication en matière de perfectionnement professionnel des intervenants en loisir se manifestent très tôt dans sa carrière alors qu’il siège au bureau de direction de Loisir Nouveau-Brunswick de 1979 à 1983. En 1983-1984, il est membre du comité intérimaire pour la formation d’une association francophone des travailleurs en loisir du Nouveau-Brunswick. C’est donc avec grand plaisir que Communauté et loisirs Nouveau-Brunswick souhaite lui rendre hommage en créant le prix Hermel-J.-Couturier.
Originaire de Robertville (Belle-Baie), Robert est détenteur d’un diplôme en animation du programme récréatif du collège Algonquin à Ottawa. Il a par la suite obtenu un Baccalauréat en sciences sociales de l’Université de Moncton et une Maîtrise en administration publique à l’École nationale d’administration publique du Québec.
Parmi ces faits d’armes professionnels, il a été le premier directeur général de la Société des Jeux de l’Acadie où il installe les bureaux à Petit-Rocher, accompagne les quatre premières finales des jeux tenues dans des communautés hors du campus universitaire. Il conclut un protocole d’entente avec une cinquième municipalité et travailla à la mise sur pied de 8 comités régionaux et des premiers Jeux régionaux. Il conclut les premières commandites pluriannuelles. Il occupa également le poste de coordonnateur à la mise sur pied de l’Association des municipalités francophones du Nouveau-Brunswick. Sous la gouverne de comité de travail, il voit au recrutement des premiers membres, à la fondation de l’incorporation de l’Association, l’embauche du premier directeur général et l’ouverture du bureau à Petit-Rocher.
En plus d’être le Secrétaire général (1er gestionnaire) du comité organisateur du 1er Congrès mondial acadien de 1994, il occupa le poste de directeur général du Congrès mondial acadien 2009 de la Péninsule acadienne. Coordonnateur du Village de la Francophonie de Dieppe. Le Village de la Francophonie a enregistré pendant cinq jours 100 000 entrées et remporté le prix Éloïze pour l’événement de l’année en Acadie au début des années 2000. Cette initiative a été l’élément déclencheur qui a permis l’ajout d’une dimension culturelle aux Sommets de la Francophonie qui ont suivi.
Il occupe présentement le poste de gestionnaire de projets pour l’Association francophone des aînés du N.-B. depuis 2011, où il a été impliqué à initier des projets tels que le plan stratégique, gestion de forums santé, les Jeux de l’Acadie 50+ et les Jeux d’hiver 50+ Acadie-Québec, l’entente de collaboration avec Carrefour 50+ du Québec, l’élaboration de demandes de financement pour plusieurs projets, la coordination du premier Sommet des aînés dans le cadre du Congrès Mondial acadien 2014 et coordonnateur du projet sur l’immigration francophone. Il est considéré à juste titre comme l’architecte de plusieurs évènements et projets en Acadie.
Originaire de Balmoral, Réal est gradué du Collège de Bathurst et a obtenu son Baccalauréat ès science en Récréologie de l’Université d’Ottawa en 1976.
Il a débuté sa carrière avec Katimavik avant d’œuvré au Centre des Loisirs de Paquetville et avant d’accéder au poste de Conseiller régional pour le ministère de la Jeunesse, ressources historiques et culturelles en 1982 jusqu’à sa retraite en 2012.
Il était une des forces primaires dans la réalisation des Jeux du Canada d’hiver 2003 Bathurst et Campbellton. Réal a aussi trouvé le temps de participer aux Jeux d’été du Canada en 2001 à London, Ontario.
Ses nombreuses années de bénévolat pour les Jeux de l’Acadie furent exemplaires d’un passionné du sport et du développement communautaire. Membre et président du Club Richelieu de Bathurst et plusieurs d’autres comités sportifs et communautaires.
Homme engagé dans le secteur communautaire, il est reconnu sur la scène régionale, provinciale et nationale. Il a participé activement au développement de plusieurs programmes et a été membre de plusieurs associations, conseils d’administration, fondations et comités consultatifs. Léo-Paul est un grand promoteur de l’action bénévole et a aussi contribué au secteur des loisirs, ayant notamment été président fondateur de la Fédération Parcs et Loisirs Nouveau-Brunswick au début des années 1980.
« Il a cœur de réussir et il a réussi des chefs-d’œuvre » Levonie Savoie, président du Centre de bénévolat de la Péninsule acadienne, lors de la remise du prix à M. Pinet.
Après plus de 36 années de loyaux services, M. Léo-Paul Pinet s’est retiré de ses fonctions de directeur général du Centre de bénévolat de la Péninsule Acadienne (CBPA) Inc. en août dernier. Il a su bâtir un organisme unique qui occupe une place essentielle dans sa communauté.
« C’est important de s’entourer dans nos projets. C’est grâce aux personnes qui nous entourent que l’on peut réaliser de grandes choses. Il faut identifier les personnes de cœur pour qui l’humain est important » Jean-Luc Bélanger.
Jean-Luc est un éducateur, un organisateur d’événements, un rassembleur et un bâtisseur de l’Acadie d’aujourd’hui. Il a mené de front plusieurs initiatives importantes reliées aux sports et aux loisirs au Nouveau-Brunswick.
Dans le cadre de ses projets, il a été président-fondateur du Centre communautaire de Balmoral, fondateur de l’Université du troisième âge du Restigouche, organisateur et fondateur des premiers Jeux d’hiver des écoles francophones du Restigouche, membre du comité de développement du grand club de ski de fond de Charlo et a créé les Jeux de l’Acadie 50+ en 2007. Mais de toute évidence, une de ses plus grandes réalisations, c’est d’être le père fondateur des Jeux de l’Acadie en 1979, grand rassemblement sportif et culturel pour la jeunesse acadienne et francophone.
Carole Robichaud a commencé très jeune à pratiquer plusieurs activités sportives et elle a été nommée athlète féminine de l’année à la Polyvalente Louis-Mailloux de Caraquet en 1980. Dès son secondaire de complété, elle a fait son entrée sur le marché du travail en occupant des postes d’aide à l’enseignement jusqu’en 1985. C’est en 1986 qu’elle a commencé sa carrière comme directrice des activités au Manoir Edith-B.-Pinet de Paquetville. Elle mentionne que cette carrière a été inspirante avec plusieurs défis typiques du loisir en institution.
Elle était très engagée dans le Regroupement des intervenants en loisir institutionnel (RILI) dont elle a été présidente durant plusieurs années. Durant ses mandats au sein de ce groupe, elle a grandement contribué à structurer le recrutement, l’accueil et la formation des bénévoles qui sont un gage de succès dans la programmation en loisir en institution. Au sein de son foyer, elle a, entre autres, créé un programme de parrainage, un programme intergénérationnel et un programme d’horticulture.
Carole a siégé au sein du conseil d’administration de l’Association des travailleurs en loisir du Nouveau-Brunswick (ATLNB maintenant CLNB) et était responsable du volet institutionnel.
Elle a été très impliquée dans plusieurs groupes communautaires et au moment d’écrire ces lignes, elle était conseillère municipale du Village de Paquetville.
Diplômé de l’Université de Moncton avec un baccalauréat en loisir en 1987, Luc œuvre dans le domaine depuis 1989. Il a travaillé pour la ville de Dieppe à divers mandats (coordonnateur des événements spéciaux, directeur adjoint du service des loisirs, gestionnaire du Centre aquatique et sportif, gestionnaire principal du service des loisirs et gestionnaire des initiatives touristiques). Luc a aussi travaillé à la province du Nouveau-Brunswick en tant que conseiller en sport, loisirs et vie active. De plus il a travaillé cinq années à titre de directeur adjoint du Service des activités récréatives et sportives à l’Université de Moncton.
Il a aussi été impliqué dans l’organisation de trois championnats mondiaux, un en cyclisme à Hamilton, en athlétisme et curling à Moncton. Membre du comité organisateur de deux Finales des Jeux de l’Acadie (1993 et 2002). Il a été l’un des principaux organisateurs du championnat de cyclisme sur route canadien à Dieppe (2001). Luc est l’u des membres fondateurs du Centre de cyclisme national à Dieppe (coordination du projet pour le vélodrome).
De plus, il a été impliqué au sein du mouvement des Caisses populaires acadiennes (Uni) durant 14 ans à divers titres, dont trois ans comme président de la Caisse populaire à Dieppe. Il a été actif dans de nombreuses implications communautaires : entraîneur et arbitre au hockey, entraîneur et arbitre au Goalball et de nombreux comités.
Gilles Bryar est détenteur d’un baccalauréat en loisir de l’Université de Moncton depuis 1984. Il occupe présentement le poste de conseiller régional à la Direction Sport et Loisirs au sein du Ministère du tourisme, patrimoine et culture.
Parmi ses fonctions, il est responsable de la coordination, de la promotion et du développement de programmes sportifs, récréatifs et de l’activité physique pour les organismes de sport et de loisir. Il a été membre de l’Équipe de Mission du N.-B. des Jeux du Canada 2001 à London, Ontario. Il a siégé à titre de membre du Comité des Sports de la Société hôtesse des Jeux d’hiver du Canada Bathurst-Campbellton 2003.
Juste avant cette nomination en 1998, il était le directeur de campagne à la Fondation du centre civique régional Chaleur (1997-1998). Il a été superviseur au Service des parcs, loisirs et tourisme de la Ville de Bathurst entre 1991 et 1997. Son premier emploi après ses études a été à titre de directeur des loisirs du Village de Petit-Rocher entre 1985 et 1991.
Il s’est également régulièrement engagé dans différents comités au cours de sa carrière afin de contribuer au développement de sa région et sa communauté.
« C’est un grand honneur pour moi d’avoir reçu le Prix Hermel-Couturier de CLNB. Surtout du fait que j’ai étudié a l’Université de Moncton au moment ou le programme de baccalauréat en Loisir fut implanté et que Hermel fut l’un des de mes premiers professeurs. Je suis heureux de l’honneur qui m’a été offert par mes paires pour les différentes implications dans le domaine du développement des loisirs communautaire au Nouveau-Brunswick ».
Gilles Bryar
Paul a complété sa formation universitaire en 1988 à l’Université de Moncton en obtenant son baccalauréat en loisir. Sa carrière a été consacrée à la Ville de Shediac puisqu’il a occupé le poste de coordonnateur du Centre communautaire de Shediac de 1987 à 1994. Il a été nommé directeur du Département des Services communautaires de la Ville de Shediac en 1994. Il a été un cadre important au sein de la municipalité jusqu’à sa retraite en 2016. Il a été élu conseiller au sein du Conseil municipal de Shediac en 2016.
Suzanne est diplômée de l’Université de Moncton en 1985, elle a débuté sa carrière au foyer Notre-Dame de Lourdes en 1987 jusqu’à sa retraite en 2017 (??). Pour elle la qualité de vie des personnes admises au foyer est très importante et le lien entre ces personnes avec la société ne doit pas être brisé. La plupart de ses réalisations sont liées à cette philosophie. Elle a aussi contribué, entre autres, à la mise sur pied des Jeux olympiques des foyers de soins Chaleur/Péninsule qui permettent aux résidents de fraterniser et de fêter ensemble. Cette initiative a vu le jour en 1988 et s’est déroulée durant les 12 années suivantes.
La photo nous fait voir, de gauche à droite, Julie Bélanger, présidente de Communautés et loisir Nouveau-Brunswick, Suzanne Frenette et Hubert Roussel, professeur à l’École de kinésiologie et de loisir.
« Notre profession nous permet de faire une différence auprès des gens et dans nos communautés tous les jours! »
Marc Melanson est à l’emploi de la ville de Dieppe depuis 1996 et le directeur général depuis 2007. Il a été à l’emploi comme directeur des loisirs pour la ville de Lamèque pour ensuite, devenir le directeur du service des loisirs de la municipalité de Dieppe.
Il a un Baccalauréat en loisir avec une concentration en administration de l’Université de Moncton. Il est membre de l’association des administrateur (trice)s municipaux du N-B.
M. Melanson a déjà, entre autres, siégé comme représentant du N-B à l’association canadienne des parcs et loisirs.
Acadienne originaire du Nouveau-Brunswick, Barbara Losier possède une formation en éducation physique, avec concentration en loisir, de l’Université de Moncton. Elle a multiplié au fil des années les expériences en développement communautaire, que ce soit en loisir municipal, en radio communautaire, en promotion de la femme et de la Francophonie. Depuis 1996, elle est la directrice générale du Mouvement Acadien des Communautés en Santé du NB, un organisme voué au mieux-être en français. Le MACS-NB assure la coordination du Réseau-action communautaire de la Société Santé et Mieux-être en français du N.-B., l’un des 16 réseaux de la Société Santé en français du Canada. Le MACAS-NB agit comme conseiller stratégique en promotion de la santé et en santé communautaire auprès de ce mouvement national depuis plusieurs années. Barbara a siégé au Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick de sa création en 2008 jusqu’en février 2015.
Elle s’intéresse beaucoup aux façons de renforcer les capacités communautaires et citoyennes d’agir sur les déterminants de leur santé et aux moyens de faire place à leurs intérêts auprès du système élargi de santé.
Citation
« Quand on travaille en développement communautaire tout au long de sa carrière, ce n’est pas pour recueillir des lauriers, mais surtout pour essayer d’apporter notre modeste contribution pour changer le monde, un geste à la fois. Je me rappelle avoir été surprise et très touchée quand l’organisme Communautés et loisir Nouveau-Brunswick a décidé de me décerner, en 2013, le Prix Hermel-J.-Couturier. D’autant plus que j’avais déjà eue la chance de côtoyer cette personne unique. C’est avec humilité que j’avais alors accepté cette reconnaissance, en souhaitant qu’elle rejaillisse sur toutes les personnes qui, jour après jour, contribuent à la vitalité de la communauté acadienne et francophone du Nouveau-Brunswick. » Barbara Losier